La littérature apocalyptique appartient à un genre littéraire qui attire, fascine et interpelle celui qui s’y plonge. Pour autant, le livre de l’Apocalypse est-il un livre accessible uniquement à certains initiés, ou bien est-il vraiment « tout public » ?
Depuis presque deux mille ans, les lecteurs du livre de l’Apocalypse se sont interrogés pour savoir si les temps décrits dans ce dernier livre de la Bible n’étaient pas précisément ceux qu’ils étaient en train de vivre. Notre époque ne fait pas exception.
Il s’agira d’abord pour nous de nous interroger sur l’actualité de l’Apocalypse en tant que faisant partie de ce Livre inspiré par Dieu, Parole à travers laquelle il nous parle et se révèle. C’est elle qui est vivante et actuelle, qui interpelle le lecteur et le rejoint dans son présent. La Bible a été écrite pour nous et nous parle… de nous !
La littérature apocalyptique appartient à un genre littéraire qui attire, fascine et interpelle celui qui s’y plonge, peut-être d’autant plus qu’il n’en maîtrise pas les codes et n’en possède pas les clés. Pour autant, le livre de l’Apocalypse est-il un livre accessible uniquement à certains initiés, ou bien est-il vraiment « tout public » ?
Nous n’échapperons pas à la question de savoir si nous vivons des temps apocalyptiques, si notre époque, plus que d’autres dans l’histoire, est une période apocalyptique.
Pourtant, il ne s’agira pas pour nous de nous lancer dans un débat sur la collapsologie… si tant est que l’on doive faire le lien entre ces deux termes.
Si le terme Apocalypse signifie Révélation, il s’agira pour nous de savoir de quelle révélation il s’agit, quelles réalités le Livre de la Bible entend nous manifester et nous dévoiler. Est-il juste de faire le lien avec les « Fins dernières » ou les réalités eschatologiques ?
Le bulletin officiel
Retrouvez dès maintenant le numéro 124 du bulletin officiel de l’association qui sera diffusé à l’occasion de cette séance :
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L’intervenant : Père Louis-Marie Guitton
Louis-Marie Guitton a été ordonné prêtre en 1993 à Blois, après avoir effectué son séminaire à Gênes, puis à Rome pour la licence canonique en théologie.
Il a été vicaire à Saint Raphaël depuis son arrivée dans le Var en 1994 jusqu’en 2005. Après un passage par la Suisse, il a été curé de Salernes puis de Draguignan (2008-2010).
À Toulon depuis 2010, il a été à la paroisse Sainte Jeanne d’Arc pendant cinq ans et a travaillé à l’évêché pendant sept ans. Responsable de l’Observatoire Socio-politique du diocèse, il est curé de la paroisse de La Garde depuis l’an dernier.
Il animera ce soir pour la première fois une séance du Café Philo La Garde.