Michel Ferrandi, professeur en classes préparatoires, a choisi cette année encore d’aborder un thème en relation avec le programme des concours des grandes écoles de commerce auxquels il prépare ses étudiants (qui étaient nombreux parmi la centaine de participants composant l’assistance).
Il s’agissait cette année de la « mémoire ». Après avoir analysé la notion, il s’est penché sur la question de l’oubli et du pardon. En philosophe revendiquant sa foi chrétienne, il a montré avec talent comment le remords, s’il s’accompagne d’une espérance de pardon, peut être une puissance et non une faiblesse, répondant ainsi aux objections d’un Spinoza ou d’un Nietzsche.
Au cours du riche débat qui a suivi, notre président Philippe Granarolo a tenu à résumer quelques-unes des thèses les plus révolutionnaires de Nietzsche pour le plus grand bonheur des participants. Près de vingt personnes ont tenu à prolonger les discussions autour de la table de l’Auberge.
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