Présentation du Café Philo du 22 janvier 2016, « La femme dans le christianisme »

Présentation du Café Philo du 22 janvier 2016, « La femme dans le christianisme »
De l’Ancien Testament au Concile Vatican II, la place de la femme dans le christianisme a-t-elle réellement évolué ? Une interrogation majeure au moment où l’on évoque un renouveau religieux que nous nous poserons ce soir à l’occasion de la première séance de l’année 2016.

« Les revendications et les droits légitimes des femmes, à partir de la ferme conviction que les hommes et les femmes ont la même dignité, posent à l’Eglise des questions profondes qui la défient et que l’on ne peut éluder superficiellement. »

Cette affirmation du pape actuel résume bien la situation et nous obligent à approfondir la question de la place de la femme dans la religion chrétienne.

La première demande reçue pour ce café-philo était de parler de la femme dans les religions monothéistes. J’ai demandé à traiter plutôt la question de la femme dans le christianisme mais pour le faire, il sera nécessaire de commencer par un bref parcours de l’Ancien Testament, et par le commentaire de quelques textes qui s’y trouvent, afin de mieux dégager de façon positive et négative la place de la femme dans le judaïsme jusqu’à la naissance du christianisme.

Ensuite, puisque le christianisme est fondé sur la vie et l’enseignement de Jésus que les croyants reconnaissent comme le Christ, nous verrons quelle est la place de la femme dans les Evangiles et comment le Nouveau Testament apporte une révolution en consacrant la dignité de la femme. «  Vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ ; il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus. » (Ga 3, 28)

Pour ancrer notre réflexion dans le contexte d’aujourd’hui, il ne sera pas possible de contourner  la question des ministères. Certaines églises ont récemment ouverts aux femmes l’accès au sacerdoce et à l’épiscopat. Dans le protestantisme au sens large, il est tout à fait normal de trouver des femmes pasteures. Pourquoi l’Eglise Catholique n’évolue-t-elle pas dans le même sens ? Peut-on envisager une évolution semblable ?

Depuis le Concile Vatican II, clôturé en 1965, quelle est l’évolution de la place de la femme dans le catholicisme ? Un article du Monde titrait en 2014 : « Le recul de la cause des femmes sous le Pontificat de Jean-Paul II » Qu’est-ce qui est reproché ? Qu’est-ce qui a évolué positivement ? Quelles sont les perspectives possibles dans les prochaines années ?

Le bulletin officiel

Retrouvez dès maintenant le numéro 85 du bulletin officiel de l’association qui sera diffusé à l’occasion de cette séance :

Pour le télécharger au format PDF, rendez-vous en bas de cet article (dans la zone “document à télécharger”) ou dans la rubrique Bulletins officiels.

L’intervenant : Alexis Wiehe

Alexis WieheLe père Alexis Wiehe, 41 ans, est curé-archiprêtre de la cathédrale de Toulon depuis septembre 2014, et chargé de l’animation pastorale de la Diaconie du Var, dans le diocèse de Fréjus-Toulon.

Originaire de l’Ile Maurice où il a grandi, il a été ordonné prêtre en 2004 et a été aussitôt nommé à La Garde où il a exercé son ministère pendant 10 ans.

Le père Alexis a été directeur de Radio Maria France.

Il a également écrit plusieurs ouvrages, dont « Et je devins prêtre » (2007), « Une paroisse à cœur ouvert » (2013), « Notre seule fierté : la croix de Jésus-Christ. » (2015).

Il animera ce soir pour la deuxième fois une séance du Café Philo La Garde.

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